Est-on encore alsacien quand cela fait 32 ans qu’on est paysan-vigneron dans le gaillacois ? Je n’ai pas posé la question à Rémy Kuntz, car la réponse lui appartient. En tout cas il est sûr et certains que ses vins sont du terroir. Il suffit d’aller voir ses vignes au pied de l’église Saint-Pierre de Vors et on comprend tout de suite qu’ici c’est la nature qui bosse.
Si elle a bien travaillé, cela fera du bon vin, sinon tant pis. Pas question de bricoler à la cave. Juste choisir le contenant où va être élevé le vin.
Quatre cuvées du « Mas Brunet » viennent de faire ou refaire leur apparition au catalogue de « Dire le Vin ».
Le blanc sec (2021), plutôt tendre (il reste 4 g de sucre résiduel) et le blanc Barrique 2019 qui comme son nom l’indique a séjourné dans des fûts anciens.
Le rouge « vieilles vignes » 2018 et le rouge « Balata » 2018 qui lui aussi s’est arrondi dans le bois.
Impossible de trouver plus « nature » que ces vins-là. Longtemps adepte du logo « Nature et Progrès », Rémy Kuntz arbore maintenant un autre logo « Nature et Décroissanceé. Peut-être parce que seuls les socio-démocrates du vin ne voit pas l’oxymore « Nature et Progrès ».
Petite précision : non seulement, c’est nature, mais en plus c’est bon et les prix sont tout doux.