Après une année sans salons professionnels, et avant que ceux-ci s’effacent à nouveau devant les mutations du corona, ce dernier trimestre 2021 a été l’occasion d’une multitude de salons où nous avons pu déguster les nouvelles cuvées des vignerons qu’on aime bien et faire des découvertes.
Afin d’éviter un inventaire à la Prévert, je m’impose de ne citer que trois domaines par salon où je me suis rendu.
Ce que cela donne, en feuilletant à l’envers, mon carnet de notes.
13 décembre : dégustation de vins suisses à l’ambassade de Suisse en France.
Beaucoup de cuvées remarquables, mais le problème avec les vins suisses, c’est que la production ne suffit pas à satisfaire le marché intérieur. De ce fait il s’en exporte très peu (1 %). Donc comme le souligne l’Ambassadeur dans son mot d’accueil, il faut aller le déguster sur place.
A côté de l’incontournable Marie-Thérèse Chappaz, je me permets de mettre en exergue les vins de Benoît Dorsaz, également dans le Valais. Parmi les vieux millésimes, la cuvée « Traminer Vully » 2011 du Cru de l’Hôpital dans la région des Trois Lacs mérite d’être mentionnée.
Bien que difficile à trouver en France, notons qu’un vin suisse figure sur le catalogue de « Dire le Vin », il s’agit du fendant 2018 du domaine de Bedon (appellation Fully dans le Valais).
6 décembre : dégustation organisée par « Le Paris des Sens », association de deux agents de vignerons passionnés, Camilia et Bilal.
Que des bios (pas forcément certifiés, ça va en faire râler certains), voire biodynamiques, voire natures, enfin que du propre ! D’abord les champagnes de Jérôme Coessens (dont deux cuvées figurent au catalogue de « Dire le Vin ». Des champagnes et des coteaux champenois rouges tous au top. Le domaine est d’un seul tenant sur une parcelle dont le nom « Largillier » dit beaucoup, mais pas assez car le sol est typiquement chablisien (kimméridgien). Un seul cépage, le pinot noir et un seul millésime pour chaque cuvée sauf pour celle élaborée sur le principe de la solera.
Les Sancerres du domaine du Nozay (certifié bio depuis 2011 et biodynamie depuis 2017) sont réjouissants.
Les Chinons du domaine de « La Marinière » sont séduisants.
29 novembre : Biodyvin syndicat international des vignerons en culture bio-dynamique. Une centaine de domaines présents, donc difficile et réducteur de n’en citer que trois, mais « tant pire » comme disait ma grand-mère.
En Alsace, le domaine Etienne Loew, en Bourgogne, le domaine Emmanuel Giboulot, en Vallée de la Loire, le domaine Bonnet-Huteau.
29 novembre : le salon « Buvons Terroirs » de Pierre Guigui.
Là aussi, exercice périlleux de ne citer que trois domaines parmi les 52 présents, mais « le jeu c’est le jeu » comme disait mon grand-père.
Le château Graves de Viaud de Philippe Betschart (deux de ses cuvées figurent régulièrement à notre catalogue), le Château de Mayragues (on l’avait loupé lors de « Terre de Gaillac »), la Weingut Clemens Busch un domaine de Moselle allemande aux rieslings ciselés.
22 novembre : «
Le vin de mes amis » salon organisé par Charlotte Sénat.
75 domaines présents : même travail qui frise le masochisme, en citer trois.
Laura Aillaud (dans le Lubéron), Nina et Jonathan Pabiot (Pouilly Fumé), Carine Joubert (Beaujolais).
Et voilà !