Le concours « Amphore des vins biologiques ou en reconversion » s’est déroulé ce matin. Pierre Guigui, le fondateur de ce concours a passé la main et n’était présent que comme « simple » dégustateur et pour saluer tous ceux qui ont grâce à lui participé à ce concours.
Le passage de relais ne s’est pas fait simplement.
Horreur des temps dits modernes, ce ne sont plus les jurys qui attribuent les médailles, mais un ordinateur. Jusqu’à présent, chaque jury au terme d’échanges et d’argumentations de haut vol, mais toujours courtoises, parvenait à un consensus pour distribuer ou ne pas distribuer or, argent ou bronze. Désormais, les jurys ne font plus que noter chaque vin à partir d’un barème plus que discutable. Et un ordinateur dont on devine aisément l’algorithme statuera.
Viendra le temps où ce seront des robots qui goûteront et évalueront les vins, mais ouf je serai mort.
Voyons le côté positif des choses : 108 dégustateurs animés par cette passion du vin, surtout quand il est bon et bio. Plus de six-cents vins dont certains ont certes des progrès à faire, mais une sélection de qualité, même si elle mérite d’être étoffée.
Et puis un petit plaisir personnel, le jury auquel je participais a mis en exergue une cuvée que j’apprécie particulièrement, la cuvée « Prestige » du Cahors du château lacapelle-Cabanac.