...Dans le Rhône, une confirmation avec la Côte Rôtie de Jean-Michel Stephan. Une découverte avec les vins d'Hervé Souhaut (domaine Romaneaux-Destezet), notamment la cuvée "Syrah" et le Saint-Joseph "Sainte-Epine". Une déception avec un domaine dont on parle beaucoup, mais ce jour-là, ça ne goûtait vraiment pas, donc chut !
Dans le Languedoc, Catherine Bernard, ex-journaliste devenue vigneronne, produit une cuvée "La Carbonelle" (du nom du lieu-dit où elle s'est installée) ; en 2015, c'est sublime. C'est un assemblage de raisins partiellement égrappés, il y a du grenache, du marselan, du terret, du cinsault et un chouïa de mourvèdre.
En Provence, un petit coucou à Jean-Christophe Comor dont les vins sont appréciés dans nos soirées-dégustations.
Et les strangers ?
- A tout seigneur, tout honneur, les géorgiens. Je revois avec plaisir Ramaz Nikoladze, rencontré cet été, sur ses terres ; son "tsolikouri" est aussi tonique à Saumur qu'en Imérétie. Je regoûte les vins de John Okruashvili et ceux de sa sœur, découverts dans leur restaurant de Signagi. Je découvre les vins de Tamuna Bidzinashvili, de Shota Lagaridze et de Ketevan Berishvili. Tout ça donne envie de retourner dans le berceau du vin.
- Chez les portugais, la Quinta de Boavista, sur l'appellation Dao, présente une cuvée grandissime "Terras de Tavarès". La Quinta Casal de Paço (Aphros Wine) produit des vinho verde de haute tenue.
- Chez les italiens, en Sicile, sur la face nord de l'Etna, Anna Martens et Eric Narioo élaborent une cuvée "Jeudi 15" scotchante. Sur l'île toscane de Giglio, la famille Carfagna (Azienda Altura) magnifie le cépage local, l'ansonaco.
Fin de la Dive 2018. L'an prochain, j'y consacre les deux jours.