...Beaujolais.
On a dit pis que pendre sur le beaujolais. J'ai dit pis que pendre sur le beaujolais. A tel point que pendant longtemps, je n'ai pas eu une seule bouteille de beaujolais dans ma cave. Il faut dire que le beaujolais nouveau et que beaucoup de ce qu'on a goûté pendant longtemps , n'encourageaient pas à la dithyrambe.
Et puis tout commença à changer quand je me donnai l'occasion de goûter un Morgon de Marcel Lapierre. Cette envie est née de la lecture du livre de Sébastien Lapaque, "Chez Marcel Lapierre". La littérature peut amener au vin, "Dire le Vin" n'est donc pas vain !
Puisque je parle de "Dire le Vin", c'est le moment de parler de la dégustation d'hier soir, mardi 5 novembre, organisée autour du Beaujolais.
Elle commença par un Beaujolais blanc 2012 (du chardonnay bien sûr) du domaine Chasselay, à Châtillon d'Azèrgues, dans le sud de l'appellation. Un vin bio suffisamment puissant pour être accompagné d'un Charolais (chèvre).
Puis suivirent :
- le Fleurie 2011 (climat : La Chapelle des Bois) du même domaine Chasselay ;
- le Morgon 2011 de Roland Pignard ;
- le Juliénas 2010 de Jean-Marc Monnet ;
- le Morgon 2010 du Château des Jacques ;
- le Brouilly 2010 de Laurent Martray ;
- le Régnié 2009, Grain et Granit, de Charly Thévenet ;
- le Chénas 2009, Thésaurus Vinum, de la cave du Château de Chénas ;
et pour terminer par un peu de douceur un étonnant mousseux de Jean-Paul Brun, avec une cuvée au nom évocateur : FRV100.
A suivre ...