Le vin ayant fait ses Pâques, il fallait profiter du week-end de Pentecôte pour aller faire un tour dans le Beaujolais. Chesterton aurait écrit "Peu importe où
tombe l'eau pourvu qu'elle ne tombe pas dans le vin". De l'eau, il en est tombé pendant ces trois jours et ce n'était pas de l'eau chaude, du genre de celle qu'utilisait Benoît Raclet contre
la pyrale. Six degrés Celsius, dimanche en début d'après-midi, du côté de Chiroubles.
http://fr.wikipedia.org/wiki/G._K._Chesterton
http://fr.wikipedia.org/wiki/Beno%C3%AEt_Raclet
Les paysages sont magnifiques, même si la vigne est un peu trop propre. Les marchands de désherbants font des affaires dans la région. On voit bien de temps en temps une bande enherbée entre deux
rangées de ceps, mais on a l'impression que c'est pour la décoration.
On voit aussi des vignes à l'abandon, témoignage de difficultés économiques. Les vignerons que nous avons rencontrés nous l'on dit, les temps sont durs et le beaujolais primeur (lire le
beaujolais nouveau), s'il a enrichi la région pendant quelques années, a produit un effet boomerang au détriment des vrais vins de l'appellation.
Cependant nous avons rencontré des vignerons intègres et exigeants ; certains travaillent conventionnellement, d'autres en bio et tous accueillants. Nous en parlerons
prochaînement.