Tout a commencé par l’accueil dans un endroit délicieux dont nous tairons les coordonnées GPS afin qu’il ne soit envahi par des paparazzi en mal de clichés.
Donc un Côtes du Tarn blanc 2019, un « len de l’el » du domaine du Barry à Campagnac, œuvre d’Alain et Cyprien Maroulle, le père, le fils et le sain breuvage.
Et pour être totalement sûr de respirer l’air du pays, la cuvée « Arrosé » de Charles Bonnafont (domaine Cinq Peyres), assemblage de gamay et de braucol, vinifié en rosé.
Dès le lendemain, en route pour Saint-Antonin-Noble-Val, au bord de l’Aveyron qui, cette année, ne manque pas d’eau. Mais c’est vers un caviste, « La cave.so » que nous nous dirigeons. Il y a la cave jumelle à Caylus. Le genre de cave qu’on aime bien : zéro faute ou presque dans le choix des références. Nous snobons les stars, genre Plageoles, Causses Marines, … pour partir à l’aventure et nous ne serons pas déçus.
Parmi les trouvailles qui accompagneront nos agapes « at home », notons :
- Du domaine de Brousse (Philippe et Suzanne Boissel), un Côtes du Tarn (cépage Braucol), la cuvée « BaBa ». Réjouissant !
- Du même domaine (mais si on en croit l’étiquette, la fille Amandine y a mis plus que son grain de sel), la cuvée « Tandem », un assemblage de Duras (rouge) et de Loin de l’œil (blanc). Amusant !
- D’un domaine tout frais sorti de l’œuf (« Les trois Têtus », c’est le nom du domaine), un Côtes du Tarn 2020, (assemblage de Loin de l’œil pour les deux tiers et de Mauzac). Salivant !
- Du domaine « Le Pech del Cel » un 100 % Duras de Grégory Aurel. Bluffant !
- Du domaine Philémon, un Gaillac 2019, 100 % Prunelart de Mathieu Vieules. Du nanan !
Le dîner sera pris à le « Guinguette de Cazals », un lieu incontournable quand on rôdaille dans les gorges de l’Aveyron. Situé au bord de la rivière, elle propose une cuisine de qualité pour un prix modique. Pas de chichis, ni d’artifices, mais des produits locaux de qualité, parfaitement préparés.
Pour s’ouvrir l’appétit, un Mauzac, méthode gaillacoise des Plageoles (on ne peut pas les snober, toute une journée) et pour accompagner les mets, un Gaillac blanc (Les Pierres Blanches) du domaine de Brin, suivi d’un Coteaux du Quercy rouge 2015 du domaine de Maillac.
Le dîner du lendemain sera encore au bord de l’Aveyron, dans un cadre moins champêtre. Je ne citerai pas le nom, car si le repas était correct (cependant un cran en-dessous de celui de la guinguette et bien plus cher), la carte des vins était déplorable. Les deux seuls vins qui auraient pu la sauver, y figuraient bien, mais étaient épuisés.