La running team de « Dire le Vin » a participé au run and bike de Beynes, organisé dimanche dernier au profit du Téléthon. Si le parcours accidenté était rendu boueux par les pluies qui ont précédé l’épreuve, fort heureusement le ciel s’est calmé juste après le signal de départ. Il aurait plu que cela n’aurait rien changé, tant la détermination des compétiteurs était forte, l’after étant attendu avec impatience.
La phase de récupération était organisée par les locaux de l’équipe, un moment des plus exceptionnels, tant par la qualité des mets que celle des vins. Elle était placée sur le thème du Jura, et il fut prouvé s’il en était besoin que voilà une région au top.
On a commencé avec un pétillant naturel de Didier Grappe, la cuvée « Distorsion » élaborée avec un cépage rarissime, le seyve villard. Très bel accueil !
L’apéritif convoqua un crémant du Jura (chardonnay) de Valentin Morel et la cuvée « Poulprix » (syrah, mondeuse, trousseau) de Jean-François Ganevat.
Suivirent un Arbois (melon à queue rouge) de Lucien Aviet et fils, et deux vins de Stéphane Tissot, un savagnin 2012 et le vin jaune « La Vasée » en 2009.
Ces deux derniers vins accompagnaient une truite au vin jaune, les précédents eurent l’honneur de toute une série de préparations jurassiennes allant de chaussons à la morteau, en passant par jambon, terrine, brési et bien sûr comté.
Avec un filet de bœuf, un Arbois (La cuvée Gibus en 2016 de Jean-Baptiste Ménigoz, pur trousseau) et avec un plateau de fromages (comté, morbier, bleu de Gex, …) un Côtes du Jura 2011 du domaine Maclé et un Macvin (pinot noir) de Stéphane Tissot.
Enfin avec un ananas (qui n’a pas poussé dans le Jura), un vin de paille du domaine Morel et la cuvée « Y en aura pas pour tout le monde ! » d’Eric Thill, un vin de liqueur produit en quantité infinitésimale.
Dans l’affaire, j’ai du oublier un savagnin de Ganevat, mais je ne suis pas près d’oublier cette journée de rêve.