Après le champagne, passons en Alsace. Je m'arrêterai à trois stands sur les sept, les trois dont je n'ai jamais goûté les vins auparavant. Un domaine me déçoit, j'en tairai le nom.
Y a-t-il eu beaucoup de déceptions au cours de cette Dive ? Assurément, elles se comptent sur les doigts d'une main qui aurait perdu deux doigts.
Les vins de Julien Albertus (domaine Kumpf et Meyer) méritent qu'on s'y arrête. La cuvée "Y'a plus qu'à" en 2015, assemblage de sylvaner et d'auxerrois est réjouissante. Sur le lieu-dit "Frohnberg", des sylvaners de 80 ans ont donné en 2016 des vins tendus à souhait. Enfin, la cuvée "Utopiste" en 2017, gewurztraminer de macération, est sublime.
Continuons avec du sublime en nous rendant chez Stéphane Bannwarth à Obermorschwihrh. Tout y est d'un très haut niveau. Afin d'éviter un inventaire à la Prévert, je ne mets en exergue que les deux vins qui m'ont transporté au Paradis :
- la cuvée "Red Bild" 2015, un pinot gris macéré quinze jours
- la cuvée "Synergie" 2015, assemblage de riesling, pinot gris et gewurz, vinifié et élevé dans des amphores géorgiennes (qvevri).
D'Alsace, rendons-nous en Savoie, chez Marie et Florian Curtet. Ils ont repris le domaine de Jacques Maillet entre Serrières-en-Chautagne et Seyssel. Deux jeunes gens dont le travail aurait mérité d'être apprécié par les dégustateurs de "Dire le Vin" puisqu'en février nous consacrons deux soirées aux vins trop méconnus de cette région.
A suivre ...