Entre deux soirées de "Dire le Vin", il faut bien recharger ses batteries. Nous venions de consacrer deux séances aux accords entre le vin et la cuisine japonaise, et humblement il fallait aller voir ce que cela peut donner chez un Maître. En l'occurrence Eiichi Edakuni, le chef de Guilo Guilo, restaurant japonais dans le 18ème.
Bien assis au comptoir, c'est un spectacle fabuleux, réglé comme un ballet entre les différents chefs. On a les yeux grands ouverts, sur les plats qui s'élaborent et se construisent devant vous.
Mais on ne mange pas qu'avec les yeux. C'est un service en huit plats (menu unique) et les papilles sont à la fête. Tout est excellent et sans faute.
Qui plus est, la carte des vins est courte mais intéressante. Nous y avons pioché un Chablis de Benoît Droin, à la hauteur de la cuisine.