... pour aller vers celui qui fut son compagnon et son époux. "Les gares me sont devenues des repères familiers et apaisants. Tantôt des non-lieux, sans qualité ni épaisseur, qui savaient tenir ma douleur à distance, tantôt des noms sonores, qui me réjouissaient infiniment et venaient réveiller la géographie familière d'un Sud-Ouest retrouvé".
Nous étions plus d'une trentaine vendredi dernier à faire écho à l'ouvrage de Nadine Picaudou-Catusse. Parmi nous de nombreux collègues et amis du GRIHL (groupe de recherches interdisciplinaires sur l'histoire littéraire) auquel Guy Catusse participait.
"Dire le Vin" qui avait organisé cette rencontre "oeno-littéraire" a donné à goûter deux "Frontons" du château la Colombière : les "Frontons Flingueurs" et "Le Coste Rouge".
Guy, étudiant à Toulouse, professeur à Montauban, aurait sans doute été surpris de voir comment une nouvelle génération de vignerons avaient su faire de la négrette - cépage injustement réputé rustique, voire grossier- un bijou de gourmandise, même d'élégance pour "Le Coste".
de gauche à droite : Sophie Houdard professeure de littérature à Paris III, Nadine Picaudou-Catusse l'auteure, Christain Jouhaud historien, directeur d'études à l'EHESS directeur de recherches au CNRS, Philippe Demari pour "Dire le Vin".