A rebours encore. Nous sommes le 5 janvier 2013, entre Ribérac et Brantôme, en Dordogne. A Montagrier, pour être précis, chez Chantal et Alain. Il est 14 heures et nous sommes réunis autour d'une tasse de café pour apprendre de la truffe. Trente minutes de "théorie" et vite, nous sautons dans les voitures, direction, les truffières. Un compagnon indispensable est de la sortie, c'est April.Le soleil est de la partie. April cherche et trouve. A chaque fois qu'elle marque de sa patte, il y a une truffe, et si nous pauvres humains, ne la trouvons pas de suite, il suffit de rappeler April, elle montre à nouveau.
On cave.On trouve.
April cherche encore et elle cherchera jusqu'au coucher du soleil, à la limite de l'épuisement. A
chaque fois qu'elle trouve, elle est bien sûr récompensée. La complicité entre la chienne est son maître est incroyable.La terre sent la truffe. On cave ces fameuses truffes noires du Périgord (tuber
melanosporum) et aussi quelques brumales (tuber brumale), une truffe plus rustique.Il est l'heure d'aller laver la récolte.Et de peser les trouvailles : 264 grammes de mélano.132 grammes de brumales.C'est bientôt l'heure de passer à table et d'harmoniser truffes et vins. On verra ça demain.