Beaucoup d'eau dans la Loire à Saumur. Beaucoup moins dans les caves Ackermann où se tenait dimanche et hier, la dix-neuvième Dive Bouteille, la première pour moi. Il faut quand même un peu d'eau pour rincer son verre entre chaque stand.
Un degré Celsius quand tu sors de la gare de Saumur, ce lundi matin, et fort à propos une navette qui t'emmène au boulot, car la Dive est un salon qui ne s'adresse qu'"aux professionnels qui crachent".
Les caves Ackermann sont troglodytiques, creusées dans le tuffeau, suffisamment immenses pour accueillir plus de deux cents vignerons qui ont tous la particularité de se revendiquer "nature". Les stands ce sont des tonneaux où chacun a posé, deux, trois, dix, voire plus, bouteilles pour que restaurateurs, cavistes, importateurs, ... se fassent une idée gustative de la production de chacun. C'est aussi un rendez-vous de copains où règne une grande complicité. On s'embrasse, on rigole, on trinque, on ne crache pas toujours, on ne vient pas là, ni par hasard, ni contraint et forcé.
Il n'y a pas de vestiaire, vu qu'il y fait douze degrés, beaucoup plus chaud que dehors, mais le vin parfois, surtout le rouge, s'agace un peu de ce côté un peu frisquet.
Arrivé à l'ouverture, j'ai commencé par le champagne. Sept producteurs présents dont deux que je goûte assez souvent, que j'ai donc dû bouder, on est là pour travailler.
Le domaine Bourgeois-Diaz présentait cinq cuvées dont un superbe blanc de noirs (60 % de pinot meunier).
Les "champagnes clandestins" sont une maison de négoce récente avec trois cuvées proposées dont un très beau pinot noir ("Les Semblables").
Vincent Laval possède un tout petit domaine, mais en premier cru à Cumières et son 2013 en magnum est époustouflant.
Le domaine Val Frison a une gamme remarquable.
La cuvée "Les Cognaux" du domaine Ruppert-Leroy (pinot noir sur un terroir de marnes grises) est d'un très haut niveau.
Nous remarquerons que trois de ces cinq producteurs sévissent dans la côte des Bar.
A suivre ...