Il y avait un anniversaire à fêter hier et j'ai choisi cette table du quatorzième arrondissement pour l'événement.
Cobea n'est pas, comme on pourrait le croire, le nom d'un restaurant coréen. Mais cobea scandens est le nom latin de la cobée, une vigoureuse plante vivace grimpante originaire du Mexique, donnant des fleurs parfumées en forme de grosses cloches.
C'est surtout la réunion des deux premières syllabes du nom des associés qui ont crée la maison : Jérôme Cobou et Philippe Bélissent. Et le a ? On aura toute l'histoire sur leur site : http://cobea.fr
On aura aussi le concept, pas facile à comprendre au départ mais un personnel, des plus aimables vous y aide efficacement.
Car une des premières qualités de ce restaurant est le service, admirable, courtois, sans ostentation inutile et très professionnel.
(Je me souviens d'un restaurant du sixième arrondissement où j'avais très bien mangé mais où les serveurs rivalisaient de grossièreté et ça gâche le plaisir.)
Les amuse-bouche : fromage de chèvre pané et beignet de cuisse de grenouilles furent amusants.
Le Tourteau avec céleri et granny smith fut discret.
Les courgettes et girolles marinées réveillèrent les papilles, mais cassèrent un peu le vin (On a fait tout le repas avec un champagne brut grand cru 2004 Pommery)
Le filet de Saint-Pierre fut remarquable, avec une cuisson ajustée au millimètre.
Le ris de veau fut sublime et l'accord avec le champagne, d'un très grand niveau.
Le comté 24 mois avec figue fut savoureux.
La farandole de desserts fut admirable avec sur une meringue, un sorbet à la fraise, et un duo de ganaches au chocolat et à la pistache, entre autres.
Ce qui procure le plus de plaisir dans tous ces plats, outre la qualité du produit, de la préparation et de la présentation, c'est l'incroyable diversité des saveurs associées, multiples mais harmonieusement mariées.
En sortant du restaurant, nous avons échangé nos impressions avec le chef qui faisait une pause.
C'est un endroit où on reviendra.